Suite à son assemblée générale du 27 septembre 2013, l’IABD (Interassociation archives bibliothèques documentation) a élu un nouveau bureau où deux vice-présidence sont assurées par Carole Letrouit, directrice du SCD de l’université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis et vice-présidente de l’ADBU, et par Hélène Chaudoreille pour une durée de un an
Nous revenons en compagnie de Carole Letrouit sur cette élection et sur l’action de l’ADBU dans l’IABD
Vous avez été élue vice-présidente de l’IABD, quelles étaient vos motivations pour rejoindre cette inter-association ?
L’Inter-association Archives Bibliothèques Documentation…fédère 16 associations professionnelles qui ont en commun de viser à l’accès du plus grand nombre à l’information et à la culture. Regroupement informel depuis 2003, elle s’est constituée en association depuis octobre 2010.
L’ADBU a rejoint l’IABD depuis plusieurs années, mais s’y est investie de façon irrégulière et trop lâche. Cependant, L’IABD a démontré sa force de proposition lorsqu’il s’agit de définir et d’influer sur les politiques publiques. Il me semble important que l’ADBU renforce sa contribution à l’élaboration de ces prises de position unies et donc plus audibles. Pour ce faire, l’ADBU est représentée dans le nouveau Bureau de l’IABD par deux vice-présidentes : Hélène Chaudoreille et moi, ce qui ne s’était jamais produit. Certains sujets tels que l’open data ou le web sémantique ne peuvent être traités dans toute leur ampleur qu’en les abordant au niveau d’une inter-association qui regroupe aussi bien des documentalistes que des bibliothécaires ou des archivistes. En outre, l’IABD a développé une expertise sur les questions juridiques liées au droit d’auteur que nous avons tout intérêt à partager et à nourrir de notre propre expérience en bibliothèque universitaire et en centre de documentation d’organismes de recherche.
Quels sont les grands chantiers de l’IABD à venir ?
Le nouveau Bureau de l’IABD élu le 27 septembre dernier a déterminé 6 axes sur lesquels il va concentrer son action dans l’année à venir : la décentralisation, sujet particulièrement sensible pour les collectivités territoriales, l’éducation au numérique puisque l’IABD a rejoint le collectif lancé par la CNIL pour faire de ce sujet la Grande cause nationale 2014, l’enseignement artistique et culturel, l’accès aux données publiques (open data, open access), le livre numérique en bibliothèque, le web sémantique (RDA, FRBR…)
Des groupes de travail réorganisés vont s’emparer très prochainement de ces thématiques et les membres de chaque association seront sollicités pour y participer.
Comment envisagez-vous en complémentarité avec Hélène Chaudoreille votre action au sein de l’IABD ?
Hélène Chaudoreille possède une bonne connaissance des dossiers puisqu’elle a déjà suivi par le passé les travaux de l’Inter-association. J’assure pour ma part la liaison avec le CA de l’ADBU. Le Bureau de l’IABD définit la stratégie et délimite les missions des groupes de travail. Il participe aussi aux réunions avec les différents acteurs du monde la culture et de l’information.