En marge de chaque visite de l’ABES-Tour, deux collègues se sont livrés à un exercice d’interview minute. Elles s’expriment sur leurs relations, attentes et retours par rapport à ces visites.
Pour ouvrir le bal, retrouvez les portraits croisés de Raphaëlle Poveda (ABES) et Arik Atlan (SCD UPEC), réalisés sur le vif dans le cadre de la visite du SCD de l’UPEC.
Entretien avec Arik Atlan, SCD UPEC
Qui êtes-vous ?
Je suis Arik Atlan, bibliothécaire. J’ai débuté ma carrière en tant que moniteur étudiant en BU à Toulouse. J’ai ensuite été recruté en tant que contractuel puis j’ai obtenu le concours de bibliothécaire. J’ai intégré le SCD de l’UPEC en 2010.
Actuellement, je suis chargé de la coordination du traitement documentaire du SCD. Je suis également administrateur du SIGB Alma et de l’outil de découverte Primo. Pour le SUDOC, je suis correspondant catalogage et coordinateur adjoint.
Comment collaborez-vous avec l’ABES et avec le réseau ?
En tant que chargé de la coordination du traitement documentaire, je diffuse dans mon établissement les informations relayées par l’ABES, notamment sur les évolutions de pratiques de catalogage. Je suis l’interlocuteur de l’ABES pour toute question liée au catalogage et je fais remonter les besoins de mon établissement en termes d’administration des bibliothèques dans le SUDOC, de traitements de masse sur les notices ou les exemplaires (suppressions, déplacements…).
Qu’attendez-vous de cette visite ?
Avant tout, de « mettre des visages » sur des noms des collègues de l’ABES et d’avoir un contact direct. J’attends aussi de pouvoir expliquer nos contraintes locales (par exemple géographiques : nous sommes dispersés sur 11 sites), notre organisation du traitement documentaire et plus spécifiquement du traitement des thèses (très complexe vu l’absence d’un SIGB commun dans notre COMUE).
Qu’avez-vous appris à l’issue de cette journée ?
Cette visite m’a permis d’avoir un regard croisé UPEC / ABES sur nos activités respectives et aussi d’apprendre beaucoup sur les contraintes du côté de l’ABES. Par exemple, je ne savais pas que l’ABES n’avait pas d’accès à l’ADUM ! J’ai aussi beaucoup apprécié la discussion informelle sur les problèmes techniques, ce qui est beaucoup plus simple que la communication par les tickets. Les collègues de l’ABES ont une vision globale des pratiques des établissements et sont en mesure de nous apporter des solutions auxquelles nous ne pensons parfois pas.
Entretien avec Raphaëlle Poveda, ABES
Qui êtes-vous ?
Je suis Raphaëlle Poveda, Ingénieur d’études. Je travaille à l’Abes depuis Janvier 1999 : je faisais partie de l’équipe de lancement du SUDOC ! J’ai ainsi contribué à la construction des premières formations SUDOC, participé à la définition des rôles des personnes ressources dans les établissements (plus de 1000 correspondants experts aujourd’hui), contribué à la mise en œuvre de formations hybrides (présentiel/en ligne) et des documentations-utilisateurs. Travaillant Actuellement au service “Accompagnement”, composé de 5 agents, je contribue toujours aux missions de l’Agence en matière d’animation, d’assistance et de formation des utilisateurs de ses réseaux.
Comment collaborez-vous avec le réseau ?
En tant qu’accompagnatrice, j’ai le souci de répondre de façon optimale aux attentes des utilisateurs professionnels pour leur faciliter l’appropriation de nos outils et services. En charge de la formation des coordinateurs SUDOC et de l’animation du groupe de 13 formateurs-relais qui assurent la formation initiale des catalogueurs SUDOC, je suis régulièrement en contact avec les collègues sur le terrain. Je suis également en contact permanent aussi bien avec les autres services de l’Agence qu’avec les utilisateurs professionnels : je réponds aux questions et prends acte des suggestions reçues sur le guichet d’assistance, j’aide les coordinateurs SUDOC pour l’organisation de formations internes, j’accompagne les collègues de l’ABES pour l’élaboration d’un cours ou d’une documentation, etc. Je suis également le travail de nos partenaires extérieurs, comme les centres régionaux de formation ou les groupes d’experts nationaux de la transition bibliographique pour une parfaite concordance de nos activités.
Qu’attendez-vous de cette visite ?
C’est pour moi l’occasion de retrouver des collègues connus (par les formations) ou de découvrir le visage de collègues avec qui nous échangeons régulièrement par courriel. Et surtout, les collègues apprécient de nous voir et de pouvoir nouer des relations directes et conviviales. Ces visites nous permettent de mieux comprendre l’environnement de travail des collègues.
Qu’avez-vous appris à l’issue de ces journées ?
Je m’aperçois que nos collègues sont confrontés à une réelle évolution du métier et s’adaptent avec habileté. La technicité des outils, la médiation avec les usagers, la qualité du signalement sont devenus centraux. Chaque établissement fait face à ces contraintes, qu’elles soient budgétaires, humaines ou techniques. Le rôle de l’ABES est souvent évoqué comme “facilitateur” et “service d’appui”, ce qui conforte (voire renforce) notre rôle en tant que “prescripteur” et “accompagnateur”.