En marge de chaque visite de l’ABES-Tour, deux collègues se sont livrés à un exercice d’interview minute. Elles s’expriment sur leurs relations, attentes et retours par rapport à ces visites.
Pour ouvrir le bal, retrouvez les portraits croisés de Marianne Giloux (ABES) et Marine Bitrou (SCD Paris Descartes), réalisés sur le vif dans le cadre de la visite du SCD Paris Descartes.
Entretien avec Marianne Giloux, ABES
Qui êtes-vous ?
Je suis Marianne Giloux, responsable du département des métadonnées et services aux réseaux, le département de l’ABES en charge de l’ensemble des réseaux et de l’ensemble des données gérées et produites dans nos outils, du SUDOC à CALAMES en passant par les thèses et toutes nos autres applications.
Je suis à l’ABES depuis ses débuts : je faisais partie de l’équipe de lancement du SUDOC ! J’ai été longtemps en charge de STAR, responsable fonctionnelle du SGBm, et cela fait désormais deux ans et demi que je dirige le département des métadonnées et services aux réseaux.
Comment collaborez-vous avec le réseau ?
Au fil du temps, à l’ABES, nous avons essayé de mettre en place des outils pour collaborer au mieux avec le réseau, sachant qu’il n’y a plus un réseau, mais des réseaux, qui se sont élargis et diversifiés. C’est pour nous une problématique centrale : si les premiers réseaux SUDOC et SUDOC PS semblaient à échelle humaine, les choses sont devenues progressivement beaucoup plus compliquées à gérer. Nous avons alors été amenés à mettre en place des outils, sans pour autant perdre l’humanité des échanges interpersonnels, qui nous paraissaient et nous paraissent toujours aussi essentiels.
Qu’attendez-vous de cette visite ?
Précisément ceci : trouver comment mieux communiquer avec le réseau et faire en sorte que l’ABES ne se limite pas à une communication via ses outils. Nous ne pouvons rien faire sans les établissements : nous sommes à leur service et nous avons besoin de connaître leurs besoins pour essayer d’y répondre au mieux. Il faut aujourd’hui que nous trouvions un mode d’organisation qui nous permette de faire remonter du terrain ce que les établissements attendent de l’ABES. Nous avons les journées ABES, des journées d’étude et de nombreuses occasions de rencontrer les collègues, mais pas sous cette forme-là, avec des visites sur sites aussi organisées.
Qu’avez-vous appris à l’issue de cette journée au sein du SCD Paris Descartes (si vous ne deviez en retenir qu’un point saillant) ?
Difficile de faire un choix vu la richesse de nos échanges, mais la problématique concernant l’évolution des compétences métier m’est apparu comme particulièrement importante : comment l’ABES pourrait accompagner les établissements (en impliquant également les organismes de formations), afin de faire monter en compétence les équipes locales sur de nouveaux outils (utilisation des API, des micro Webservices, des scripts…).
Entretien avec Marine Bitrou, SCD Paris Descartes
Qui êtes-vous ?
Je suis Marine Bitrou, j’ai rejoint il y a un an et demi le SCD Paris Descartes, où je travaille au sein du service transversal Étude et Service du Traitement des Acquisitions et des Collections, l’ESTAC. Je participe au catalogage rétrospectif des collections, mais je suis surtout en charge de la gestion et du signalement des thèses en binôme avec ma collègue, Camille Tran. Chaque année nous traitons de 250 à 300 thèses préparées au sein de notre université.
Comment collaborez-vous avec l’ABES ?
Je suis avant tout une utilisatrice des outils de l’ABES, puisque je travaille au quotidien dans les applications mises à disposition par l’agence, WinIBW pour le catalogage des livres, mais surtout STAR pour le signalement des thèses. Je suis aussi une destinataire des différentes consignes de catalogage de l’ABES. En revanche je n’ai pas encore eu beaucoup l’occasion d’interagir moi-même directement avec l’ABES.
Qu’attendez-vous de cette visite ?
Mieux comprendre comment fonctionne l’ABES et quels sont les projets en cours et à venir autour de la gestion et du signalement des thèses. J’aimerais aussi en savoir plus sur le quotidien des collègues de l’ABES et les difficultés qu’eux aussi peuvent rencontrer.
Inversement, j’aimerais que l’ABES puisse voir les questions très pratico-pratiques et les inconnues que peut entraîner une fusion d’établissements pour le service des thèses d’un SCD, situation que nous rencontrons aujourd’hui avec la fusion avec l’université Paris Diderot.
À titre plus anecdotique je suis bien sûr curieuse de rencontrer des collègues de l’ABES en chair et en os et de mettre des visages sur des noms bien connus.
Qu’avez-vous appris à l’issue de cette journée au sein du SCD Paris Descartes (si vous ne deviez en retenir qu’un point saillant) ?
Alors que je voyais surtout l’ABES comme un producteur/émetteur de consignes et de normes de catalogage, j’ai pu constater que les collègues qui y travaillent se positionnent plutôt comme des partenaires, sur un pied d’égalité avec les établissements d’enseignement supérieur, et que nous pouvons contribuer à leur réflexion : cela change les perspectives !